Pourquoi courir ?
C’est la grande question. Et pourquoi si longtemps ? La plupart des gens nous considèrent comme « fous ».
Une personne ne comprenant pas le fait de courir pour le plaisir nous regardera comme des détraqués qui n’ont que ça à faire de leur temps. Car pour cette personne, courir est synonyme de souffrir. On entend souvent dire : « Vous courez après quoi ? A la limite, tu cours après un ballon, je veux bien, mais vous ? ». Mais malheureusement il me semble que ces gens n’ont pas conscience de la satisfaction que l’on a de passer la ligne d’arrivée après 50 ou 100 kms d’effort (voir beaucoup plus pour certains), sans souci de chrono, mais avec la fierté d’avoir résisté, et ce, quelque soit le niveau. C’est cette satisfaction que nous recherchons et qui nous récompense à 99.9%. Les 0.1% étant peut être un beau maillot Finisher, il est vrai.
Dans certains cas le chrono prend une grande part de la satisfaction à l’arrivée, sur des courses rapides ou pour des coureurs recherchant la performance. Mais pour notre part (et pour la plupart des trailers), notre principal souhait est de terminer (dans certains cas, c’est déjà une performance) et d’avoir profité au maximum des paysages, de chaque foulée, enfin bref d’avoir prit du plaisir. Donc au final, la déception est quasiment absente à condition de bien écouter son corps et de prévoir des courses à sa hauteur.
Et en tant que coureur, quand on voit les exploits de certains on ne peut être qu’admiratif. On ne se dit pas qu’ils sont fous, au contraire leurs aventures nous font rêver !!!!Une petite citation pour terminer : « Dans mon métier, je constate souvent que les gens qui n’ont jamais été malades ne connaissent pas le bonheur qu’ils ont d’être en bonne santé. Et dire qu’il y a des tas de gens avec des jambes en bon état et qui ne s’en serviront jamais pour courir …. »
Docteur M. Carcenac, extrait de spiridon.
La préparation
- 3 à 4 joggings de 10-20 Kms / semaine afin de pouvoir courir 1h30/2h sans nous fatiguer (toujours être capable de parler).
- La course en côte est également au programme car elle présente de multiples avantages. Elle fait travailler la résistance dont on a tant besoin pour les montées successives. Cette dernière permet également un travail de musculation bénéfique pour le cœur et les muscles : s’habituer à des fréquences cardiaques élevées (résistance) et se muscler les jambes pour un meilleur amorti au niveau des tendons réduisant notablement les tendinites.
- Une grande sortie de quelques heures tous les 15 jours (avec sac à dos et équipement standard est à ajouter pour permettre de terminer une épreuve sans encombre (selon les organisateurs de trails…).
Le matériel
Le tee-shirt