Pas facile de courir un marathon sous la chaleur quand on s’est entrainé dans le froid et la pluie.. !! Bravo à tous d’avoir vaillamment bravé le bitume parisien sous les couleurs de l’Azur Charenton…
Site : www.schneiderelectricparismarathon.com/fr/la-course/resultats/resultats-marathon
- Abel Major = 3:27:53 => 4477 au scratch sur 41708
- Luc Gareau = 3:32:28 => 5603 au scratch sur 41708
- Manuel Goncalves = 3:43:31 => 31372 au scratch sur 4170
- Nicolas Bro = 3:58:56 => 5603 au scratch sur 41708
- Christophe Notargiacomo = 4:02:49 => 14017 au scratch sur 41708
- Eric Inard-Lombard = 4:09:50 => 17857 au scratch sur 41708
- Jérome Dupuis = 4:16:14 => 20191 au scratch sur 41708
- Olivier Picque = 4:33:08 => 26073 au scratch sur 41708
- Hervé Mahuas = 4:41:53 => 28925 au scratch sur 41708
- Michael Elbaz = 5:08:43 => 35371 au scratch sur 41708
Vous avez fier allure. Je vous ai cherché au point J après mon arrivé sans vous trouver. Vous étiez trop rapide même à l’arrivée 🙂 Bravo encore !
Bravo à tous !
Bravo les gars ! J’espere qu’il fera moins chaud à Annecy !
J’ai collecté quelques témoignages des coureurs de l’Azur à cette édition. Ils sont tous intéressant et par leur expériences et vécus divers:
Fred : “Je n’ai pas pu prendre le départ… Car j ai une douleur aux cotes depuis quelques jours … Qui m’empêche de respirer normalement. Oui c’est vrai pour le Kart 🙁 … Je ne pensais pas me blesser en karting … J’avais annulé des vacances pour justement ne pas prendre de risque… “
Renaud : “Je n’ai pas vraiment abandonné. Je fais le premier semi dans le temps prévu (1h32) mais je ressens des crampes dans les mollets. Au 23km, c’est déjà fini, je ne ferai pas la performance. Je continue tranquille jusqu’au 28km. Je m’arrête. Je réfléchis en marchant. J’arrache ma puce au 31km car ce n’est pas ça que je voulais. Ensuite, ce ne sera que petit footing et marche jusqu’à l’arrivée. Mais je suis au final pas mécontent. Pour l’expérience de l’échec. Il en faut. Aucun regret.”
Abel : “Contre-performance pour moi, 1min de plus que l’année dernière, 3h27’53 » mais je visais 3h20. Le semi en 1h40’51 » dans mes temps mais à partir des tunnels vers 27km, jambes lourdes et morale difficile, puis les 15 derniers kilos vraiment dans le dur. La chaleur était pesante et j’ai un mal de crâne ce soir genre insolation.
Quand même content à l’arrivée mais un marathon bcp plus dur que l’an dernier et moins régulier dans mes allures.
Je me suis hydraté tout les 5kms, environ 30cl, sans doute pas assez, et j’avais très faim en arrivant, malgré mes 6 gels ! Un beau positif split, pas très content de ma course…”
Manuel : “3.43.31. Les conditions étaient parfaites, l’ambiance était encore incroyable, des encouragements et des animations du 1er au dernier kilomètre. D’un point de vue personnel le sentiment est plutôt mitigé car l’objectif était la barre des 3h40, on est au-dessus mais bon c’est tout de même 20 min de mieux que l’année dernière et ça c’est grâce à l’azur, les entraîneurs le programme les compagnons d’aventure donc merci a tous. La cadence était bonne jusqu’au 30eme puis apparurent les crampes, ces satanes crampes accentuées par tous ces faux plats résultat 2 km de marche et un objectif qui s’envole à mesure que les kilo passent.”
Nicolas : “Mon résultat est 03:58:56. J’étais en moyen en 5.20 jusqu’au 32 et après c’était de plus en plus difficile du 35 à la fin. J’ai énormément perdu à partir de là, j’essayai de m’accrocher à des coureurs mais je finissais par les lâcher … Et « grosse » bêtise de ma part, courir sans casquette avec mon crâne rasé. Je crois que je me suis tapé une petite insolation, j’ai encore le crâne bien bien rouge et douloureux, ça ne m’a pas fait du bien pendant la course. Content d’avoir fini même si je suis un peu déçu par mon temps. Pendant les derniers kilomètres je me suis rendu compte que j’étais a 3h50 de course, j’ai mit un coup de fouet, contant malgré tout d’être resté sous les 4h.”
Eric : “ J’ai fini le marathon en 4h09’50’’ Rien ne s’est passé comme prévu… J’ai un sentiment assez partagé entre la fierté de l’avoir terminé dans un temps tout à fait honorable eu égard à mon état que je décrirai plus loin et une légère déception quant à ma performance bien loin de l’allure identifiée pendant les entraînements et qui était tout à fait à ma portée. Pour faire court, j’ai vécu l’enfer et je peux vous dire que l’enfer c’est long ! Je suis parti avec un mal de ventre qui ne s’est jamais estompé du premier kilomètre au dernier. J’avais les jambes en coton du début jusqu’à la fin. J’ai rencontré le mur au 21ème kilomètre alors que j’étais en dessous de mon allure marathon. Mal à la jambe gauche au 32ème kilomètre et mal à la tête à partir du 35ème kilomètre dû au soleil qui tapait. Un chemin de croix ! Je pense que les 12 heures d’avion et les 5 heures de décalage horaire ont contribuées à mes déboires…
Jérôme : “Un super moment d’émotion au départ comme à l’arrivée. Beaucoup de soutien chaleureux tout au long de la route. Mais quand même… c’est long! J’ai fait 4h16. Pas du tout dans l’allure que je m’étais fixée ni dans l’objectif de finir en-dessous de 4h bien sur. Mais franchement je m’en fout : il y a encore 1 semaine j’étais dans mon lit terrassé par la grippe qui ne pas lâchée de la semaine. Alors je suis heureux de l’avoir fini, sans crampes, sans blessure, sans avoir marché.. Au mental!! Ce que j’en retiens : a 32km, sur les faux plats du bois Boulogne, ça devient dur. Les gels sont degueus. Partir tranquille bien sur.”
Olivier : “Oui effectivement une belle journée pour courir à Paris et avec un public formidable comme dhabitude.
J’ai fait la course avec Mme dont c’était le 1er marathon…objectif atteint : 4h33’08. Finisher, pas de blessure pour tous les deux et une bonne récupération sur la table de massage. J’ai fait le chevalier servant, c’est dur, Vincent tu avais raison mais bon je pouvais pas la laisser seule. J’avais pris le camelback avec la boisson énergisante et les rations de survie…pour limiter les bousculades et les coups de mou le long du parcours. Je suis allé chercher des bouteilles tout le long du parcours pour s’arroser le corps et la tête (casquette obligatoire, retour d’expérience 2015). Nous avons évité l’insolation ou le coup de chaud, heureusement car en rentrant le soir nous avions tous les 2 des coups de soleil 😉 et j’ai vu pas mal de coureurs très mal le long du parcours.”
Hervé : “On m’avait parlé du mur, de l’état de zombi, des derniers km dans le bois de Boulogne, mais de le vivre c’est tout de même quelque chose. La première partie (jusqu’au km 25/30) était pas mal avec en grande partie Eric, bon ressenti, et puis d’un coup, les crampes, le genou qui se réveille. Je suis loin de ce que je pensais arriver à faire mais c’est ainsi, 4h41 c’est long mais ramené au coût de la minute, ce me le fait moins cher :). Aujourd’hui je suis content de l’avoir fait. Je me pose la question pour l’année prochaine, les inscriptions sont pour bientôt et j’aurai une année de plus dans le club et donc un peu plus d’expérience. “
Et le Micha ! “Mon temps officiel est 5h08’. Une expérience hors du commun. Avec multiples sensations. Du bonheur le départ avec les copains de l’azur, fatigue , mal aux cuisses le muscle se fige. Aucune douleur des multiples blessures aponévrose , periostite , fissure etc… L’ arriver des larmes de joie. Le marathon cela ce vie au moins une fois dans sa vie. Aucun regret d’avoir pris le départ.”
Et pour finir, la vue d’une supportrice, Hélène : “Un petit mot de la part d’une spectatrice-supportrice qui a été bluffée par ce débordement de courage, de ténacité et de bravoure. Encore bravos à tous les marathoniens, finishers ou pas d’ailleurs ! S’engager sur toutes ces semaines de préparation difficile, avec tous les sacrifices que cela comprend, courir des heures la nuit, par temps froid et humide, pour être fin prêt le jour J : c’est déjà un super exploit !!! Et tout ça pour la beauté du sport ! Vous pouvez être fiers de ce que vous avez réalisé, que les chronos soient ceux attendus ou pas. Vous êtes des champions !!! Seul regret : mais où sont passées les filles cette année ? :-)”