Notre coureuse de choc, infatigable et vaillante Geneviève, s’est attaquée aux 50 km de Belvès et elle empoche la 3ème place féminine et 1ère M3F en 4h22.
Les conditions n’étaient pourtant pas favorables avec une grosse chaleur.
BRAVO Geneviève.

Site : www.clubathletiquebelvesois.fr

Geneviève Jourdin 04:22:53 3ème place féminine et 1ère M3F

Le récit de Geneviève :
Ca y  est, j’ai couru  le 50 km de Belvès en 4:22:54. Je  suis 3ème au scratch, 1ère V3 et 16ème sur 137 finishers.

J’espérais faire moins, mais suis quand même satisfaite, car il a fait très chaud.
Sur les 100 km, il y a eu plus de 100 abandons.(le 1er est Stéphane Ruel en 7:45 qui fait partie de l’équipe de France des 24h)
Bon, ça, ce sont les chiffres !  Voici du texte, si vous voulez l’utiliser pour la Gazette (ou pas…)
On m’avait promis des photos du podium, mais je n’ai rien reçu, donc rien pour agrémenter le texte.
Le matin, vers 7:45, je gratte la voiture pleine de givre (sans rire!) et vais au départ du 100km. Tous les bénévoles sont en doudoune. A 9h, départ du 50km, on nous dit que nous sommes à peu près 200 participants. Il doit faire 12/13°C, la route descend, c’est nickel ! Des petites montées et descentes, on traverse la Dordogne, c’est sympa. Après, de longues lignes droites, aucune ombre. Le soleil commence à chauffer.  Dès le départ, je bois quelques gorgées à chaque ravito (environ tous les 4 / 5 km).
Au km 15, je rattrape la voiture- balai du 100 km, en me disant que leur journée va être super longue. On traverse Saint Cyprien, puis on arrive sur une grande route, avec des voitures, ce qui devient plus compliqué pour doubler les groupes de 100 bornards et accompagnateurs, il faut se mettre sur la voie de gauche, faire attention aux voitures, partie moins agréable. Il fait de plus en plus chaud, mais chouette, on tourne en abandonnant le 100km. Chouette… ou pas ! Car si nous n’étions pas très nombreux, là les coureurs deviennent  vraiment rares. Par contre, on aperçoit le château de Joséphine Baker…Au km 25, je commence à me dire que cela va être long, je commence à sentir les km dans les jambes, mais bon, il n’en reste plus que la moitié… Je suis alors sur des petites routes en plein soleil, seule au monde. Ca va vraiment être long… Tiens, un coureur devant, ah non, c’est une promeneuse avec un chien. Ah si, un coureur, je le double, puis un instant après, je l’entends crier  « Non, pas par là, par en bas ! » Je m’étais trompée de chemin,la bénévole du carrefour lâche son livre (sans livre, elle mourrait d’ennui !) pour me remettre dans le droit chemin, tiens, elle est en débardeur. On longe la Dordogne, sur un chemin blanc,toujours en plein soleil, heureusement, il y a de temps en temps de splendides maisons. Km 30, plus que 20, mais cela commence à me peser. Décomposons, cela ne fait jamais que 4 fois 5 km. Je retrouve Saint Cyprien et les longues lignes droites. Encore plus longues et plus chaudes (le speaker parlait de 30°C !) et la route n’est plus interdite aux voitures, donc pas moyen de couper les virages. Il y a une coureuse assez loin devant moi. Sinon, je suis toujours seule…Les crampes commencent dans les mollets. Je passe le marathon en 3h31 et me focalise sur le fait qu’il faut que j’arrive en bas de la côte de Belvès. Je suis plus lente, je marche aux ravitos, puis je double 3 messieurs qui marchent dans les 2 km avant la côte. Je leur souhaite bon courage et les trois me répondent « J’ai des crampes ». Ils vont tous me redoubler dans la côte, même s’ils marchent ! Le début de la côte m’achève, les mollets crampent, je marche, je repars en courant mais c’est mission impossible, les mollets font des nœuds et j’ai même du mal à reprendre une marche plus ou moins normale, j’en suis plus au niveau de la moonwalk. Je finis donc en marchant sur 1km500. A l’arrivée, après avoir bu, je vais voir les kiné, auxquels je donne du travail car les crampes reviennent en force. Heureusement qu’ils étaient là ! En fait, je suis déshydratée. Malgré tout ce que j’ai bu à l’arrivée, il m’a fallu plusieurs heures pour aller aux toilettes. Et puis, j’ai attrapé de beaux coups de soleil !
La prochaine fois, j’irai en Islande ou en Laponie entre octobre et février.
Cela dit, je suis contente d’y avoir participé, la course est chouette, l’organisation super, les gens adorables et la région superbe !